Trois conseils pour enregistrer un excellent son documentaire

Released 28 Sep 2015, Last Updated 08 Apr 2022

Les documentaires sont un moyen important de communiquer des faits ou de raconter des histoires réelles sous forme de films. Ils n'ont pas besoin d'avoir un budget aussi élevé qu'un blockbuster hollywoodien, mais peuvent facilement raconter une histoire de vie puissante avec des dépenses minimales.

Cependant, une chose qui pourrait nuire à n'importe quel documentaire - même avec une histoire fantastique - est un mauvais son. Voici nos conseils pour obtenir le meilleur son pour votre film.

1. Investissez dans le bon équipement d'enregistrement

Tout d'abord, pour bien commencer, il serait judicieux d'acheter un microphone d'enregistrement de qualité. Votre budget définira en grande partie ce que vous devriez obtenir, mais souvenez-vous d'une chose : les gens remarquent plus un mauvais son qu'une mauvaise vidéo, alors n'ayez pas peur de dépenser ce qu'il faut pour obtenir le bon équipement.

Si vous avez l'intention d'utiliser un appareil photo reflex numérique sans entrées XLR, nous recommandons le polyvalent RODE VideoMic Pro. C'est un micro canon pratique qui peut être fixé à une monture standard de caméra, ou même monté sur un mini trépied plus près du sujet à l'aide d'un câble d'extension, tel que le RØDE VC1, positionné juste hors cadre. Cependant, si vous avez une perche et un appareil d'enregistrement numérique externe (comme vous devriez presque certainement l'avoir), envisagez plutôt le NTG3 ou le NTG8 de qualité broadcast, avec un blimp ou un deadcat pour la protection contre le vent.

2. Faites attention au frottement des vêtements

Si vous optez pour le RODE Lavalier, smartLav+ ou PinMic pour vos interviews en face à face, méfiez-vous du frottement des vêtements. L'erreur de nombreux preneurs de son documentaire est de tenter de cacher un micro-cravate, pour découvrir ensuite que les vêtements du sujet le frottent trop fort, causant des défauts sonores indésirables.

Le PinMic est probablement votre meilleure option si vous vous souciez de la visibilité du micro, car il est conçu à cet effet. Sinon, vous pouvez utiliser un dispositif pour cacher le microphone tel que les montures RØDE's invisiLav. Ce n'est pas un problème majeur que le micro soit visible dans un documentaire ou une interview, donc il est préférable d'opter pour un son supérieur plutôt que de cacher le microphone dans la plupart des cas.

3. Pensez à l'emplacement

Bien que suivre un sujet puisse donner l'impression d'être coincé dans l'endroit où il se trouve, la plupart des cas permettent une certaine flexibilité dans le choix de l'emplacement. Par exemple, si vous enregistrez un événement avec une grande foule, vous pourriez encourager votre sujet à se déplacer dans un coin plus calme ou une pièce adjacente. La plupart des gens sont assez disposés à collaborer avec un cinéaste, bien que cela dépende bien sûr de la situation.

Si vous ne parvenez pas à exclure un son particulier de l'environnement - l'exemple classique étant une fontaine publique - vous constaterez que si vous l'incluez subtilement à l'arrière-plan de la prise de vue, votre public l'ignorera automatiquement. C'est une nuisance bien plus grande si elle est audible mais non visible.

Quant aux interviews en face à face, assurez-vous de suivre la procédure standard d'enregistrement intérieur et de trouver une pièce bien meublée avec un tapis et peu de murs nus.

En guise de sauvegarde, nous recommandons d'enregistrer au moins 30 secondes de son ambiant générique pour chaque lieu que vous visitez, afin d'avoir quelque chose à utiliser en post-production si vous devez faire un peu de magie. Cela peut être utilisé en conjonction avec des plans de coupe vidéo, que votre caméraman peut acquérir.